J'ai rencontré Gilles Cohen-Solal

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J'ai rencontré Gilles Cohen-Solal, directeur littéraire aux éditions Héloïse d'Ormesson

 

 

Gilles Cohen-Solal

… Mars 2011, Salon du Livre de Bondues-Lille Métropole

     Mon livre, « L’apothicaire de la rue de Grenelle », vient de paraître. Je suis présent au salon, mais en simple touriste. Inscrit le samedi soir pour le dîner qui réunit, éditeurs, auteurs et lecteurs, j’ai la chance d’être placé à la table du maire de Bondues, Patrick Delebarre et de son épouse, de Michel Quint, notre célèbre et apprécié auteur nordiste, lui aussi accompagné de son épouse, et de Gilles Cohen-Solal, le très connu et controversé gendre de Jean d’Ormesson.
     Avoir l’opportunité d’échanger librement durant toute une soirée avec un homme qui côtoie quotidiennement Jean d’O., cet écrivain dont l’œuvre représente pour moi l’Everest de la littérature française, est un privilège.
     Dans les yeux vifs de G.C.S. brillent une perpétuelle bonne humeur, un plaisir de vivre et aussi une insatiable curiosité. Il ignore la langue de bois et exprime sa pensée avec une désarmante franchise. Son libre propos m’évoque un personnage du XVIIème, le comte de Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné. Si je tentais un autre rapprochement, mais contemporain celui-là, je citerais un ami personnel, imprimeur de son état, François Floch, Mayennais et aussi truculent et épicurien que lui. Claude Chabrol, le regretté cinéaste bien connu, était de la même veine.
     Personnellement, j’apprécie ces hommes en compagnie desquels on ne s’ennuie jamais et qui, sous le couvert d’une apparente bonhomie, nous distillent des vérités premières. Leur humour peut être corrosif, gare aux flèches acérées qu’ils peuvent décocher ! Les chemins de l’Histoire sont pavés de ces êtres qui ont considéré la vie comme une gigantesque farce tout juste digne d’être vécue comme un énorme éclat de rire. Qu’ils se nomment Rabelais ou Henri IV, ils ont tout de même plus fière allure qu’un sinistre Louis XIII ou un compassé PPDA !
    
     Publier de la littérature populaire à succès est indispensable à la vie – ou à la survie – d’une maison d’édition, ne serait-ce que pour prendre un peu plus de risques avec des auteurs plus intellos, donc (hélas ?) moins lus. Enfin… a priori. Fred Vargas est une bénédiction pour Viviane Hamy, Guillaume Musso pour X.O., Marc Lévy pour Robert Laffont, Anna Gavalda pour Le Dilettante, Amélie Nothomb pour Albin Michel etc…

 

 

 

Ces deux vidéos, pour appréhender davantage la personnalité de Gilles Cohen-Solal.

Et pour finir, un lien intéressant d'un récent entretien de Caroline MICHEL avec G.C.S.

"Au féminin"

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