Joseph FARNEL

 

Ses yeux pétillant de malice, son regard doux et séducteur, son visage parcheminé sillonné d’étroits chemins qui mènent droit… au sentier, et sa gouaille toute parisienne contribuent à rendre d’emblée l’homme sympathique.

Pourquoi évoquer le « sentier » ?

Avant de se lancer dans l’écriture, il y a trente ans déjà, il était créateur de mode et dirigeait une maison de couture. Il habillait les stars du moment.

Aujourd’hui, donc, pour le rencontrer il faut se rendre dans les salons du livre où il est régulièrement invité à dédicacer ses ouvrages.

Il se revendique auteur populaire, j’ajouterai à succès. Il n’est que de considérer les queues devant son stand pour s’en convaincre. Il lui arrive d’entendre une de ses lectrices lui confier qu’elle possède toujours des robes signées de sa griffe. À présent, il signe de sa plume, mais il est encore à la page !

J’ai fait sa connaissance il y a une dizaine d’années et je crois, sans forfanterie, compter désormais parmi ses amis.

Comme il ne fait pas mystère de son âge, je me sens autorisé à vous révéler qu’il flirte avec les quatre-vingt-dix ans. Toujours aussi jovial, la plaisanterie parfois leste au coin des lèvres, il mord dans la vie à pleines dents. Et il mord aussi lorsque l’on évoque certains sujets qui fâchent. Il ne fait pas bon essuyer une de ses homériques colères. L’homme est entier, vivant. Il n’est pas rancunier, mais a bonne mémoire !

Je ne parlerai pas de ses œuvres, rendez-vous sur le web, tapez son nom, la lumière jaillira !

 

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