Salon du livre de Pujols

 

Salon du livre de Pujols

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VILLENEUVE-sur-LOT 

   Il y a la température, plus élevée, forcément.

   Il y a « l’assent », cette mélodie du soleil.

   Il y a les parfums d’ail grillé.

   Il y a les tuiles rouges qui recouvrent les toits à l’inclinaison paresseuse.

   Il y a les prunelles noires, les cheveux de jais des filles insouciantes.

   Il y a ce je ne sais quoi d’indolence, d’à peu près.

   Il n’y a pas de doute, c’est le Sud.

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  J’ai répondu à l’invitation de mon éditeur, Marcel Gillet, pour participer au salon de Pujols, bourgade située à quelques encablures de Villeneuve-sur-Lot.  
    
   Cité médiévale au cachet indiscutable, que je n’ai malheureusement pas le temps d’apprécier, Pujols ouvre ses portes à la littérature, l’espace d’un dimanche. Je fais connaissance avec quelques uns des auteurs de l’écurie des éditions du Bord du Lot,

tels Emilie Kah,

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Aliette de Coquereaumont, écrivain biographe, et Thierry Delrieux

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   - Vous allez voir, ici, cela se passe entre 15 heures et 17 heures. De fait, la plume du stylo commence à chauffer aux alentours de 15 heures, jusqu’à la fermeture. C’est mon troisième salon et je constate que mon public est essentiellement féminin, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Euh… réflexion faite, cela m’enchante ! Pourtant, j’ai beau lire et relire ma quatrième de couverture, je n’y constate rien qui soit révélateur de ce choix. 

   Malgré la concurrence de Michel Drucker à Villeneuve-sur-Lot, présent à la Maison de la Presse pour dédicacer son livre « Rappelle-moi », le salon est suffisamment fréquenté pour ne pas s’ennuyer. 


   Ballade matinale sur les bords du Lot

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   Une carpe, ventre à l’air. J’avise un pêcheur qui contemple le bout de sa ligne, perplexe. 

   - Toutes les carpes meurent, constate-t-il. Pas une n’en réchappe. Je crois qu’elles ont trop chaud. Lorsque je ramène mon vif, au bout de la ligne, il est bouillant !

   Comme partout, il convient d’être attentif lors d’une promenade à ne pas marcher d’un pas étourdi sous peine de ramener, collé à la semelle, un souvenir déposé par nos ennemis les bêtes. Je participerai volontiers à une nouvelle saint Barthélemy de la gente canine. Bon, voilà, je ne vais sûrement pas me faire que des amis !

   Au retour, j’interroge du regard mon pêcheur toujours bredouille. Dans un sens, c’est peut-être préférable pour lui, car la consommation de son butin aurait peut-être abrégé son existence !



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